Un meilleur sommeil, plus de tonus, de concentration, de mémoire, de performance, voilà les bénéfices procurés par l’arrêt de consommation régulière de cannabis. Mais, avant de profiter de ce regain de vitalité, il faut passer par la phase du sevrage, période pas très agréable mais en général de courte durée.
En effet, arrêter de fumer du cannabis induit souvent un syndrome de sevrage, signe d’une dépendance au produit. Plusieurs équipes de recherche ont analysé précisément ce syndrome en observant attentivement, pendant des durées allant jusqu’à 1 mois et demi, des sujets ayant volontairement ou non cessé leur consommation de cannabis. L’absence de consommation, déclarée par les sujets étudiés, était contrôlée par des tests mesurant dans les urines la concentration de THC, molécule psychoactive contenue dans le cannabis. La compilation des études menées ces 20 dernières années a permis d’identifier les symptômes typiques du sevrage cannabique qui sont :
- irritabilité
- nervosité, anxiété
- sommeil perturbé
- diminution de l’appétit ou perte de poids
- humeur dépressive
- un des signes physiques suivants : douleur abdominale, tremblement, hypersudation, fièvre, frissons, maux de tête
Selon le DSM, répertoire des pathologies psychiatriques et des troubles liés à l’usage de substances psychoactives, le syndrome de sevrage est avéré s’il existe au moins 3 de ces signes, survenant au cours de la première semaine suivant l’arrêt brutal du cannabis.
LES SYMPTÔMES SURVIENNENT EN GÉNÉRAL DÈS LE PREMIER JOUR DU SEVRAGE, ATTEIGNENT LEUR MAXIMUM D’INTENSITÉ ENTRE LE 2ÈME ET LE 6ÈME JOUR, PUIS DIMINUENT POUR DISPARAÎTRE VERS LA FIN DE LA 2ÈME SEMAINE.
Les études récentes montrent que 35 à 75% des personnes en demande de soins pour cesser leur consommation (hors hospitalisation) développent un syndrome de sevrage. L’intensité est très variable d’un sujet à l’autre. Elle dépend principalement de la quantité et la durée de consommation de cannabis, de la sévérité de la dépendance, du contexte de l’arrêt, volontaire ou non, de l’existence d’un soutien de l’entourage et/ou d’un support médico-psychologique.
L’arrêt d’une consommation de cannabis synthétique (spice) peut également être à l’origine d’un syndrome de sevrage, en général plus sévère que celui faisant suite à l’arrêt du THC, car les cannabinoïdes synthétiques se lient plus fortement aux récepteurs CB1 que le THC (voir article Ces produits qui imitent le cannabis : les cannabinoïdes de synthèse).
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Bien sûr William, si des gens passent par ici je tiens à vous rassurer que malgré le peu d'information francophone, les anglais/américains en parlent plus. Ca s'appelle le syndrome de prolongé de sevrage, tu peux en savoir plus sur youtube avec la chaine d'un docteur appelé "addiction mindset".
Le problème peu durer jusqu'à 1 an puis s'estompe jusqu'à disparaitre :)
pour ceux qui ont du mal au début au lieu de prendre des anxiolytique ou tous autres médicaments non bénéfique au sevrage seul j'ai bien dit seul tournés vous vers le CBD qui est une solution beaucoup moins dangereuse j'attaque ma deuxieme semaines de sevrage seul sans aides extèrieur je fumais de 5 a 12 pèt pars jours de la volonté un morale du sports et un entourage qui vous soutiens sont les maitres mots et non des médicaments 10x plus dangereux.
Est-ce que le cannabis peut avoir un effet sur plusieurs mois après avoir arrêter, par exemple le sommeil ?